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Le populisme est devenu le concept politique montant., avec un discours politique énonçant des solutions de facilité à des problématiques complexes, le tout sous l’aspect d’un bon sens apparent. Il est porté par le ras-le-bol des peuples pour les uns, par l’obscurantisme pour les autres, avec une bonne dose de démagogie
 
Le discours populiste évoque un sentiment un anti-élites. La crise, les inégalités croissantes, le chômage, l’insécurité, tous les maux seraient issus d’un microcosme médiatico-politique déconnecté du peuple. Il est vrai qu’un clivage oppose les citoyens et les élus. Les citoyens désignent  souvent les élus comme n’étant intéressés que par leur réélection, et dénoncent l’aveuglement du politique sur ses conditions de vie réelles. Les élus répondent que le citoyen est essentiellement préoccupé par son cas personnel et incapable d’une vision globale, et considèrent le citoyen comme ignorant par rapport à la multitude et à la complexité des problématiques.
 
La critique du populisme l’assimile aux revendications identitaires et raciales. Le populisme serait ainsi lié au concept de race et/ou de religion. Ce dernier appartient à l’idéologie d’extrême-droite, et donc le populisme serait lui-même rattaché à cette idéologie.
 
Comme le populisme n’est pas une doctrine politique fixe, ni même une idéologie, il n’a pas de programme politique. Cela explique qu’il regroupe une multitude d’individus aux orientations politiques diverses, et même contradictoires sur les thèmes de la mondialisation, du fédéralisme européen, de l’ouverture des frontières économiques, du multiculturalisme, du libéralisme. Le populisme est la manifestation d’un peuple politique qui ne se reconnaît plus dans les institutions représentatives de son pays trop peu démocratiques.
 
En conclusion, l’offre politique s’éloigne dangereusement de la demande.

 

 
Si les autocrates est-européens renouent avec le populisme de l’homme fort et de la manipulation médiatique, l’ascension de Donald Trump a montré la force d’un nouveau modèle de politique. Les références du système démocratique sont  balayées par un discours où la personnalisation, la simplification outrancière des enjeux, le détournement permanent des questions sont soutenus par des médias complaisants.
 
Le renforcement de la démocratie directe ne serait-elle pas un rempart contre les déviances du populisme ?
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